samedi 5 mai 2012

Réflexion chapitre 1 – Notre histoire, nos origines

« Le vaisseau sur lequel nous naviguons n’est pas simplement le plus gros de tous les temps; c’est le seul à notre disposition. » (p.15)

Premièrement, je dois avouer que les questions existentielles m’ont toujours un peu… agacée pour être honnête. C’est peut-être parce que dans ma jeunesse elles étaient trop reliées à la religion, une institution que je n’ai jamais portée en estime. Lorsque j’ai réalisé que le livre traitait des trois questions de Gauguin, ça m’a fait sourire. La vie nous rattrape toujours. Par contre, aujourd’hui je réalise bien l’importance de connaître son histoire pour ne pas répéter les mêmes erreurs… ou en tout cas c’est du moins la première étape. De plus, j’ai aimé la division du livre de Ronald Wright.

Quand j’ai commencé à lire le premier chapitre, j’étais vraiment contente d’avoir suivi le cours d’introduction à la sociologie puisque nous avons étudié l’origine de notre espèce. J’ai réussi à me démêler dans le tas de dates et de termes afin de trouver d’où nous venons. Notre histoire est réellement impressionnante. En examinant cette question, on réalise aussi que l’évolution est vraiment un processus lent et graduel. De nos jours, il est difficile de s’imaginer la vie sans cette pression de vitesse, de production et d’efficacité étouffante. J’aime penser à la découverte du feu et tout le temps que nous avons pris à le maîtriser, aux premières formes de rites funéraires, au début de la religion, à l’avancement des armes et à la formation de la première langue qui a été un autre tournant dans l’histoire de l’humanité. Le style de vie est ridicule aujourd’hui. D’après moi, l’histoire du pêcheur sur le blogue des professeurs se rapporte à toute notre société. On ne travaille plus pour vivre, on vit pour travailler (ceci pourrait être nuancé, mais bon vous comprenez la métaphore). Lorsque je pense aux tribus qu’Hélène nous a présentées, que certains appelleraient « primitives », moi je suis complètement jalouse. Un peu de pêche, du bon sommeil, du rire et du temps passé en famille. Ça sonne une cloche pour vous? Pour moi, ça représente mes projets de vacances, alors que pour eux c’est seulement la vie quotidienne. Nos valeurs sont tellement déplacées, on peut bien passer notre temps à se demander c’est quoi le vrai sens de la vie! (Merci, je viens de m’enlever un motton sur le cœur!)


« (…), mais aucune autre espèce, sauf pour l’humanité, n’a atteint un point auquel la culture devient la force motrice d’une poussée évolutionniste, dépassant des contraintes environnementales et physiques. » (p.29)

Wright écrit dans son livre que le progrès matériel est récent et qu’il vient avec une perte de croyances traditionnelles. Je crois que ceci est très important parce qu’aujourd’hui on a une mauvaise vision du progrès.



Le progrès le plus important demeure le progrès social. Nous avons besoin d’un changement de valeur complet. L’histoire nous démontre que nous sommes déjà passés près de l’extinction à plusieurs reprises. À un certain point, il restait environ 1000 humains sur la Terre. L’auteur parle de la 6e extinction et personnellement je crois que c’est très possible si nous ne faisons pas attention aux pièges du progrès. « Plus on répète les erreurs du passé, plus le prix à payer augmente. » Avec la réponse à la première question de Gauguin, on peut déjà mieux réfléchir à notre futur. Il reste tout de même une question, suivrons-nous le chemin de nos ancêtres, ou construirons-nous notre propre piste?

N.B.

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