mercredi 16 mai 2012

FIN

Comme dernière publication sur mon blogue (en tout cas dans le cadre du cours), je laisse les artistes faire la job parce qu'ils sont bons pour expliquer les vrais affaires. 

Le mot de la fin: continuer de rêver et croyez toujours en vous

N.B.

Certes, un rêve de beignet, c'est un rêve, pas un beignet. Mais un rêve de voyage c'est déjà un voyage.
Marek Halter

Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve une réalité
Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve.
Antoine de Saint-Exupéry

Lorsqu'on rêve tout seul, ce n'est qu'un rêve alors que lorsqu'on rêve à plusieurs c'est déjà une réalité. L'utopie partagée, c'est le ressort de l'Histoire.
Elder Camara

La vérité n'est pas dans un seul rêve, mais dans beaucoup de rêves.
Pier Paolo Pasolini



Dernière (BEN NON) réflexion

Aujourd’hui je dois dire que je suis super de bonne humeur malgré la fatigue et super positive. J’ai vraiment hâte à demain pour voir tous les engagement qui seront présentés. Je suis triste, mais contente que le cours finisse. Je suis certaine par exemple que ce n’est pas la fin totalement, justement à cause de nos engagements et parce que nous avons tissés des liens. J’ai le goût de vous présenter mes engagements sur le blogue, mais je me répète déjà assez dans une journée donc je vais garder le suspense jusqu’à demain.

J’ai aimé le crash course d’économie de Marc, plus je vieilli plus je réalise l’importance de l’interdisciplinarité et comprendre des matières comme l’économie et la politique (même si ce n’est pas mes préférées).

J’ai adoré l’histoire que Jean-Pierre nous a fait lire, même si j’espérait qu’il nous coupe à la fin pour nous dire: ce n’est pas seulement une utopie ça se passe présentement  à _________________! Comme Andréanne a dit, j’aurais été prête à déménager tout de suite!

Eh bien voilà, honnêtement je n’ai pas grand chose d’autre à dire. Le cours à été un voyage demandant, mais fascinant et qui en valait sûrement la peine à tous les niveaux.


Au plaisir de retravailler avec vous tous prochainement,
N.B.

Progrès version 2.0

AYOYE. DERNIER JOUR.

Wow ! Je ne peux pas croire que c’est déjà la fin ! C’est totalement incroyable. Par contre, la bonne nouvelle c’est que c’est aussi le début de quelque chose de nouveau et de formidable.

La première journée, les profs nous sont arrivés avec une bonne question : qu’est-ce que le progrès ? En tout cas pour une fille qui était excitée de prendre le cours je n’avais même pas pensée à ça ! Mais bon, aujourd’hui comme dernière question, il faut revisiter notre première question selon quatre aspects ou échelles : soi-même, notre communauté, la société/nation et l’humanité.

       Je vous présente ce que j’avais écrit au Jour 1 (Vous pouvez sauter je ne vous en voudrai pas les amis)


La notion du progrès version 1.0

On nous a posé une question assez intéressante, mais surtout complexe : qu’est-ce que le progrès? Les premiers mots ou synonymes qui me sont tout de suite venu à l’esprit ont été dépassement et amélioration. Le mot dépassement parce que pour moi le progrès représente l’élimination de barrières et de limites qui nous empêchent d’avancer. C’est le dépassement de notre « ère de l’industrialisation ». D’après moi, il est essentiel de comprendre que dans notre société capitaliste de consommation, le progrès n’est PAS égal à la croissance exponentielle. Il faut lâcher cette idée de production massive. L’accent ne doit pas être mis sur la quantité, mais bien la qualité. J’ai aussi pensé au mot amélioration parce que pour moi le progrès a une connotation positive : ça représente progresser et trouver des solutions. C’est réfléchir des problèmes, pour ensuite les régler (en essayant de ne pas en créer d’autres dans le processus). Je sais que ça peut parfois être très négatif, mais j’essaie de l’entrevoir d’une perspective positive. Bizarrement, je crois que le progrès est d’une certaine façon l’atteinte d’une « stabilité ». Si on règle de gros problèmes mondiaux comme la famine et la guerre, on atteint en quelque sorte une « stabilité ». De plus, le progrès n’est pas seulement un concept, mais bien une réalité de tous les jours avec laquelle nous devons vivre. Avec la mondialisation, c’est tout autour de nous, c’est ce que l’on mange, ce que l’on respire, ce que l’on touche, bref tout ce qui est relié aux sens (je me dois de citer Gabrielle là-dessus). Mais une question continue de me chicoter : sommes nous réellement sur le chemin du progrès, ou sommes-nous en train de régresser?


Voici maintenant 2 cours vidéos (eh oui toujours des problèmes de technologie!) pour répondre à cette question. Bon visionnement et n'hésitez pas à faire des commentaires.




À bientôt!
N.B.


mardi 15 mai 2012

Qu'on se lève!! Indignons-nous!

Je pense que le refrain de cette chanson décrit bien comment je me sens...

Qu'on se lève pour que ça change enfin
Pour qu'on prenne l'avenir entre nos mains



Le climat, l'environnement
La guerre, la course aux armements
La pauvreté, le Moyen-Orient
L'extrème droit au parlement
La porno, la prostitution
Le crystal meth, la religion
L'économie, la récession
Les financières institutions
Le trafic, le décrochage
L'anglais comme langue d'affichage
Les coupes à blanc, le salissage
Les gangs de rue, le profilage
La santé, la C. difficile
La pollution, l'état des villes
La peur, le crime
L'argent facile, la délinquance juvénile

REFRAIN:
Qu'on se lève pour que ça change enfin
Pour qu'on prenne l'avenir entre nos mains

L'entre démence, le recisme
Le désaveu, obscurantisme
L'ignorance, le fascisme
La dépendance, l'alcoolisme
Le fast-food, le cancer
Le réchauffement planétaire
L'inutile, le précaire
L'Iran, la bombe nucléaire
On vend forêts et rivières
On ferme les usines
Pour rembourser ce qu'on perd au profit de la Chine
Fini le temps de dire que ceux d'avant ont fait le pire
Il faut se dépêcher d'agir
On a le monde à reconstruire

Qu'on se lève pour que ça change enfin
Pour qu'on prenne l'avenir entre nos mains

Qu'on se lève pour que ça change enfin
Pour qu'on prenne l'avenir entre nos mains

Engagement collectif

Nouvelles de la journée pour l'engagement collectif:


Nous nous engageons à former un sous-comité pour travailler avec le développement durable.


Ceux qui ne désirent pas s'intégrer au comité et veulent participer quand même, vous êtes tous les bienvenus! Demain nous passerons une feuille et vous pourrez inscrire votre nom sous "comité" ou "participants" (ou nulle part). D'un côté ou de l'autre vous ferez parti de l'action.


Nos priorités:
  1. Les supports à bicyclettes
  2. Les bacs de recyclage en ville et aux terrains de baseball
  3. Des fontaines d'eau
  4. Les sacs de plastiques
Demain, nous allons préparez une feuille pour notre présentation d'engament collectif. Celle-ci, ainsi que notre feuille comportant tous ceux qui veulent participer au changement et travailler avec le développement durable, serviront de traces tangibles pour le cours.

À demain!
N.B.

Une autre réflexion...

Voici mon avant-midi en images, puisque celles-ci valent milles mots et que mes doigts sont fatigués:



Nous sommes la première barrière à tout changement.




En groupe, nous sommes plus fort.





Il y a toujours de l'espoir.





 J'ai hâte d'agir!



Travaillons ensemble!



Fini la réflexion! Je veux travailler sur mon engagement, parce que à la fin ce sont les résultats qui compte!

N.B.

Le cercle vicieux du progrès

La question du jour: résumer la ou les idées importantes qui sont revenus dans chacune des six présentations.

Aujourd'hui, juste comme je m'apprêtais à travailler sur ma réponse, POUFF, plus d'électricité. Ce qui m'énerve le plus là dedans ce n'est pas le fait qu'il manque d'électricité, c'est vraiment le fait qu'on réalise combien on est accro et dépendant de celle-ci. C'est la raison pour laquelle j'ai décidé d'y aller "old style" cet après-midi. Voici ce qui roule dans ma tête. Il se peut très bien que des idées ne soient pas dans toutes les présentations, mais je crois avoir l'essentiel. J'espère seulement que je n'ai pas trop tout mélangé avec mes propres idées et nos discussions en classe. Mais bon!

C'est ça qui est ça!

Les 4 concepts qui ont été discutés dans tous les exposés:
- La définition de ce qu'est le progrès
- Les pièges associés au progrès
- La notion d'adaptation
- L'espérance (Et oui, ils ont tous répondu que nous avions une chance de réussir!)


(Petit conseil: vous êtes mieux de télécharger l'image sur votre ordi afin de pouvoir "zoomer in" et voir mes petits graffitis de mouche)


N.B.

De l'espoir en canne

Rêver n'est pas donné à tous, alors je crois qu'il faut en profiter.


Martin Luther King a eu un rêve. Il a inspiré des millions de gens. Il a réalisé son rêve.


N.B.

Le bonheur

Une citation du film " Into de Wild", qui m'a frappé dans ma jeunesse. Un scène à couper le souffle.



HAPINESS IS NOT REAL UNLESS SHARED


http://www.youtube.com/watch?v=GDO9Gb6RyLI

(Le vidéo fonctionne pas aller voir le dernier 2 minutes du film ça vaut vraiment la peine!)


N.B.


lundi 14 mai 2012

Darwin's Nightmare

Ce que je retiens comme émotions du documentaire...


La vie est un cauchemar. On est toute de la marde et on mérite de s'éteindre pour laisser place à la biodiversité.


C'est nous les moins que rien, pas les gens qui s'archarnent tout leur vie à survivre.


J'aimerais ça être mes chiens en ce moment.


Bonne nuit. Après une belle journée de bonne humeur je me couche encore plus frustrée et révoltée, pas que ça change de quoi dans la vie de quelqu'un.

La modernité


« Comment réagiraient nos ancêtres si on leur présentait un ordinateur moderne? Ils parviendraient probablement à le dompter à coups de pierres. Ils étaient beaucoup plus futés que nous le pensons. »

Dave Barry


Génération XYZK22%#*@!

La présentation aujourd'hui était WOW. Serge Bouchard est tellement intelligent, bon vulgarisateur et en plus capable de faire des jokes de chat qui pette! Haha, bon je radotte pas trop vu qu'on a une limite!

Ce qui m'a frappé c'est la question de Frédérique. Est-ce qu'on va être la première génération à ne pas mieux vivre que la dernière? Surtout depuis Collapse, on dirait que j'ai peur. Le futur ne m'a jamais inquiété, mais j'ai l'impression qu'un grand fléau nous attends dans les prochaines décennies ou années. Qu'est-ce qui se passe si la société crash et que la guerre éclate? Tout le monde va finalement réaliser que le Nord existe et essayer de nous arracher la tête pour nos ressources? J'ai peur que mon voisin m'égorge pour manger mes carottes. Non mais sérieux je suis pour le retour à la terre, mais la prochaine fois que je tombe malade, j'aimerais qu'il y ait encore un hôpital fonctionnel. Je suis prête à laisser de côté les bebelles et le superflu, mais je ne veux pas retourner au temps gris et déprimant de "bonheur d'occasion". Quand l'anomie éclate, il n'y a plus de règles. On vie déjà dans un monde assez fou, j'aimerais ça qu'on avance et pas qu'on recule encore plus. Pourquoi il faut virer en animal en temps de crise? Est-ce que c'est parce que quand la culture perd son pouvoir, la nature revient au galop? C'est ce qui se passe dans ma tête en ce moment. MAIS, je suis excitée de trouver des solutions!





N.B.


D'la motivation, amènes-en!

Wow je trouve que c'est une super idée de travailler avec Karine sur le plan de développement durable! On se crée un réseau, on s'encourage et on se motive! Je ressens un regain d'énergie, la présentation, le soleil et le groupe me redonne du courage intérieur (et l'idée d'aller arroser mon jardin une certaine sérénité)

Voici ce m'interpelle le plus comme idée pour changer le monde à petit pas:
  1. Installer des racks à bicycles un peu partout en ville (Sérieux c'est quoi le mot français pour rack?). Ça pourrait peut-être préparé par les jeunes du secondaire et être commanditer par des commerçant?
  2. Organiser un compostage communautaire pour que les gens en appart puisse en profiter.
  3. Installer des boîtes de recyclage avec les poubelles en ville et un système pour les ramasser.
  4. Changer les sacs de plastique pour des sac biodégradables.. c'est déjà mieux que rien!
  5. Instaurer une compagnie de ''recyclage'' de branches pour former du pailli.
  6. Plus d'espace vert et d'arbres!!
  7. Promouvoir le jardin communautaire
  8. Promouvoir Agriva
Et je ne perds pas l'idée d'avoir la rue George fermée 2 mois par année.....

C'est ce que j'en pense! J'ai hâte de voir vos idées et de partager!
N'hésitez pas à commenter!

N.B.

CHU TOUTE EXCITÉÉE!!!!!!! J'AI LE GOÛT DE CRIER!!!

Éducation: Énergies renouvelables

Eh oui, on offre de plus en plus des cours sur les énergies renouvelables. Regardez tous les pays qui offrent ce genre d'étude c'est impressionant!!


Sauf que j'ai pas vu le Canada...


http://www.ecogreen4us.com/stories/green-technology-stories/renewable-energy-degrees-courses-now-available/

N.B.

dimanche 13 mai 2012

Rengaine de cycliste

Je sais, yer minuit, c'est dimanche soir et je vais être gommée demain matin!
PEU IMPORTE! Dans une société de malade, c'est dur de ne pas l'être!

Je reviens sur l'idée de Gabrielle, je crois que c'est une très bonne idée d'utiliser si qui est déjà passer au conseil et d'essayer de rendre vrai toutes les bonnes idées du plan de développement durable. Des gens travaillent depuis des années à trouver ce qui est le mieux pour la communauté alors pourquoi pas utiliser leur bon travail. 

Je ne sais pas si installer des racks à bicyles est dans leur plan... mais ça me trotte dans la tête depuis le début de la fin de semaine. J'étais toute contente et fière d'aller faire mes comissions en ville sur mon beau bicycle à pédale et 2 réalisations.

1. LES AUTOS SAVENT PAS COMMENT RÉAGIR AVEC LES BICYCLES ET ESSAYENT DE NOUS TUER. (Ok sont peut-être juste dangereux)

2. Y'A PAS DE RACKS À BICYCLES NULLE PART! WHAT THE HELL.

Alors j'y réfléchi pour mon engagement... je sais qu'il y en a à certains endroits comme l'independant je crois mais il en faut plus! Et il faut éduquer les automobilistes... 

Vélo = auto sur la route, chu pas censé me promener sur le trottoir! VOYON DONC.

Bonne nuit à tous! J'ai hâte à demain!

N.B.

PS: Merci de me suivre, vous gagnez votre ciel, votre karma ou votre vie de roche peu importe votre vision.

La terre de nos ancêtres

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais même en dehors du cours… je réfléchis BEAU-COUP. Peut-être même un peu trop. J’ai un mal de tête depuis les deux dernières semaines : manque de sommeil ou side-effect de trop utiliser ma matière grise? Je sais pas trop! En tout cas, j’ai décidé de prendre une journée de congé/break de cerveau du cours ce vendredi… ce qui m’a amené à encore plus de réflexions finalement durant ma fin de semaine. Bravo vous direz, je sais je sais! Pour faire ma psychologue, je pense que tout ça part du choc cognitif que j’ai vécu en écoutant « Collapse » et en entendant : « Laissez faire vos cannes de conserve, achetez-vous des graines et un livre de premier soins! » Cette phrase m’a vraiment frappé et j’ai commencé à, non seulement me remettre en question, mes aussi mes rêves et mes aspirations. J’ai toujours voulu faire le tour du monde, mais en ce moment je suis tourmentée entre cet exotisme et l’idée d’un retour à la terre.

Alors voilà, c’est pourquoi j’ai décidé de vous parler de ma fin de semaine et des questionnements qui me hantent depuis les dernières semaines. Il se peut que ça tourne en longe tirade haha, je laisse mes doigts me guider. Je ne sais pas si je le fais plus pour partager mon expérience ou pour me vider le cœur alors c’est correct si vous regardez juste les photos. Je sais que ça m’arrive de radoter parfois.

Bon. Qu’est-ce qui a commencé tout ça? C’est assez banal, mais vendredi je suis allé à la pêche avec mon copain et son grand-père, un des hommes les plus sages que je connaisse. Sur le chemin du lac (que je vais garder secret si je ne veux pas me retrouver célibataire), nous avons discuté de toutes sortes de sujets se rapportant à l’environnement, au gouvernement, au pouvoir, à l’argent et à l’énergie. Bref, pas mal ce qu’on fait présentement dans le cours. Tout cela m’a fait réfléchir et m’a fait réaliser qu’aujourd’hui on n’accorde pas assez d’importance à nos aînés. Ils possèdent des savoirs et des expériences de vie infinis, qui seraient très utiles à notre société en besoin de changement (ou de retour à la source). Je reviendrais sur ce point un peu plus tard. Donc, j’étais en bateau et je me disais que tabarouette j’avais réellement oublié comment le Nord de l’Ontario était beau et comment nous sommes chanceux et pleins de ressources! Souvent, en fait presque toujours, je ne prends pas le temps d’apprécier la vie et de profiter des petites choses. Est-ce que c’est la même chose pour vous? Dernièrement, je parle beaucoup de c’est quoi LE bonheur. Ben quand j’étais assis dans le bateau, à regarder ma famille, le lac, le reflet des arbres dans celui-ci, le soleil, les oiseaux et à sentir la nature et l’air frais, je me suis dit : « si c’est pas ça le bonheur, ben j’en veux pas! »


La journée a été magnifique et j’ai fait le plein de vitamine D! On est revenu en fin d’après-midi, avec trois truites et ben d’la paix intérieure (ceux qui veulent les histoires de pêche que j’ai coupées vous viendrez me voir!). Le soir on a fait un feu. Est-ce que je suis la seule qui « tripe » sur les feux!? J’adore le parfum des bûches qui brûlent! Et non ce n’est pas parce que je suis pyro! 


Durant la soirée, on entendait des « chants » bizarres. Alors, on s’est dirigé vers l’étang, parce que oui y’a des gens qui ont des étangs dans leur cour arrière. Finalement, on a découvert que c’était les crapauds qui faisaient ces bruits, parce que c’était leur période de reproduction. Ils essayaient d’attirer les femelles avec leur chanson. Pour presque une demi-heure, à la lampe de poche, on a regardé les crapauds s’époumoner à attirer une compagne. Un moment magique! On ne se rend pas compte de tout ce qui se passe près de nous et dans les écosystèmes durant notre routine de tous les jours, mais si on s’arrête un instant je crois qu’on peut réellement être émerveillé et inspiré par ce qui nous entoure. 


              Pas besoin de traverser les continents. Après, on a aussi décidé de réveiller le gros cochon pour le gratter. Il s’est laissé faire, même s’il n’était pas très content qu’on le réveille et qu’on n’aille même pas de bouffe pour lui! Impardonnable! Saviez-vous qu’un cochon aime se faire gratter? Pi qu’il lève la patte comme un chien quand on le gratte? Et que si on continue il se laisse tomber sur le dos pour se faire gratter le ventre? Pi qu’il branle sa queue en tire-bouchon quand il est content? Tout ça faire partie de mes petits plaisirs réguliers quand je vais à Jogues. J’étais de celle qui pensait que c’était cruel de tuer des animaux pour les manger et que c’était méchant d’appeler son cochon Ribs ou Porky (Pork Chops). Par contre, après avoir vu le documentaire FOOD INC (attention aux chocs cognitifs si vous décidez de l’écouter) et comment les animaux de petites fermes sont aimés et bien traités, j’ai changé d’idée. Y’a juste les fous qui ne changent pas d’idées non?! Le p’tit Ribs il mange mieux que beaucoup de gens : il est nourri au restant de restaurant. Son mets préféré c’est de la pizza, yer ben difficile pi y mange même pas ses croûtes en plus! Il ne pourrait pas être plus gâté que ça et je crois que c’est ça l’important.

(Ribs)

(Oui c'est des beignes!)

 
(Oui c'est une tranche de pizza!)

Maintenant, regardez ces œufs:

Bizarre non? En fait non ce n’est pas bizarre. Des œufs c’est pas censé être exactement la même grosseur et la même couleur. Les œufs à l’épicerie sont déjà vieux de quelques semaines quand vous les achetez. Après deux semaines dans votre réfrigérateur, ils le sont encore plus. Je ne vous ferai pas l’histoire des œufs, mais ceux de la photo sont frais de la journée et le jaune est un vrai jaune, il n’a pas l’air « malade ».


Je suis super contente parce que cette année, mon copain nous élève une dizaine de poules à Jogues, qui sont en ce moment des beaux tis poussins telllleemmeennntt cutes! Pas de chimique, pas de poules modifiées, pas de petites cabanes avec 200 poules dedans et pas d’abattoir dégueu! C’est un premier pas vers un retour à la terre et vers un « consommateur conscient » qui fait des choix éveillés.

On a aussi un lapin et l’été des bébés pour amuser les petits-enfants. Adorable!




Je vous avoue que je déteste les dindes. Je ne sais pas pourquoi. Je trouve quand même qu’ils ont une certaine prestance.



Il y a aussi un canard « pimp ». Il se promène dehors autour de l’étang en faisant couac couac et il a vraiment de l’attitude. Si c’était de seulement de moi, il vivrait dans la maison!


Finalement, mes préférées : les tis canetons pas poliçons! Ils sont adorables, doux, jaunes et super curieux. Quand tu as ça au creux de tes mains, tu touches au bonheur de très près… Y’a rien de plus plaisant que de leur donner du pain et les aimer.







C’est depuis que je passe mes fins de semaines à Jogues que je me demande si nos ancêtres n’avaient pas déjà la recette gagnante. La famille au numéro au des valeurs et du bon travail pour gagner sa vie et son pain. Ils passaient leur vie à travailler une terre pour que la vie soit plus facile pour les générations futures. Aujourd’hui est-ce que la vie est rendue « trop facile »? Est-ce qu’on a trop progressé? La question a été un peu répondu durant le cours. J’ai une amie qui travaille à la maison verte avec les plantes et elle m’a dit qu’elle était plus heureuse depuis ce temps-là et qu’elle revenait à la maison de bonne humeur. Elle s’est demandée si c’était l’effet de la nature et elle a trouvé sur internet une recherche qui prouvait que de travailler à l’extérieur avec les plantes était bénéfique pour la santé mentale. J’ai vécu un peu ça dans ma fin de semaine parce que c’était le temps de préparer le jardin. Cette année j’ai décidé que je m’impliquais dans le processus de A à Z, et pas seulement de manger les bons légumes à la fin. Je vais être honnête avec vous : c’est d’la job! Je suis raquée aujourd’hui, mon corps n’est pas habitué de passer la journée penché, à genou et plié de tous les sens possibles. Par contre, c’était tellement plaisant de voir toute la complexité de la chose. Pourtant, ça paraît simple faire un jardin, mais il y a plein de détails à considérer. Si vous voulez en savoir plus, je suis prête à vous expliquer plus en détail ma journée dans la terre!

(Mes oignons russe)

(Mes oignons jaunes)


(Navets)

J’ai toujours détesté les insectes. Pas de peur, mais juste parce qu’ils ont toujours des drôles d’antennes et sont « gouwy ». Je me rappelle d’une fois ou je chialais sur les vers de terre, parce qu’en terme de gouwy ça gagne haut la main tous les concours. Mon père m’a expliqué comment les vers de terre sont les meilleurs amis des jardiniers. Sans le savoir, il m’a appris que tous les êtres vivants avaient un rôle sur terre. Depuis ce temps, j’aime les vers de terre malgré leur gouwyness et lorsque j’en vois sécher au soleil j’essaye de les sauver. Bref, une petite leçon de vie qu’on se rappelle 12 ans plus tard. Avez-vous déjà réalisé le nombre d’insectes qu’il y a sur la Terre! C’est fou ils sont partout partout! Moi ça m’impressionne et ça me rend triste de réaliser que jour après jour on perd rapidement cette biodiversité.

          Pour revenir à mon idée de plus tôt, j’ai réalisé que j’avais oublié comment j’aimais la nature, comment j’aimais passé mes journées à l’extérieur. Je veux réapprendre à profiter de ce que la Terre m’offre chaque jour. Je pense que ceci passe par l’apprentissage de nos aînés ou des sages comme mon père qui savent comment apprivoiser la nature. Quand je pense au grand-père de mon copain, je suis toujours impressionné parce qu’il a fait tous les emplois possibles, il est débrouillard, travaillant et en terme d’autosuffisance et de survie il s’y connaît. Et c’est là mon message d’aujourd’hui je crois : il faut profiter de ce savoir pendant qu’il est encore temps, parce que plus tard, lors de crises et de « crash de société » ça va nous être vraiment utile.  « Ce que tu as reçu de tes ancêtres, acquiers-le, pour le posséder » Johann Wolfgang von Goethe. La sagesse qui découle de ces gens est incroyable et chaque moment passé en leur compagnie est une expérience de vie et d’apprentissage. Je ne dis pas non aux voyages, à mes rêves, mais je contemple sérieusement ce retour aux valeurs d’antan (valeurs comme celle de la famille, j’veux quand même pas perdre mon droit de vote même si on n’est pas dans une réelle démocratie). Je n’ai pas toutes les réponses, mais après ma fin de semaine, je vois le bonheur dans mon petit, jardin, ma famille, mon composte… même les É-PI-NETTES!

           Nous vivons aujourd’hui sur la terre de nos ancêtres, mais il ne faut pas oublier qu’un jour ce sera nous les ancêtres. Alors, il faut qu’il reste quelque chose de « potable » pour les générations futures.

Je vous laisse sur un proverbe chinois :
« Oublier ses ancêtres, c’est être un ruisseau sans source, un arbre sans racines. »


N.B.
(Désoler pour la longueur!)

jeudi 10 mai 2012

La complainte d’une fille qui sait pas trop quoi dire.


Sincèrement quand j’ai vu la question… j’ai fait cette face là.



Je suis francophone.
Je suis ontarienne.
Je suis canadienne
Je suis jeune.
Je suis une femme.
Je suis une étudiante
Je suis en couple.
Je suis environnementaliste.
Un peu marxiste c’est bord…
Je suis accro au chocolat.
Je suis révoltée.
Je suis jeune.
Je suis passionnée.
Je suis inpatiente.
Je suis pleine d’énergie.
Je suis voyageuse.
Je suis la fille à Luc et Michèle.
Je suis la voisine de quelqu’un.
Je suis l’amie d’un ou d’une.
Je suis la sœur de mes deux frères.
Je suis irrité.
Je suis un caractère fort.
Je suis d’un milieu rural.
J’aime le sirop d’érable.
J’aime la musique.
J’aime le théâtre, les arts.
J’aime la nature.
J’aime les animaux.
J’aime dormir.
J’aime apprendre.
J’aime pas le blabla.
J’aime pas les faux-semblants.
ETC.

Non.

Je ne suis pas juste des mots qu’on prend pour écrire ou décrire. Je suis bien plus et bien moins à la fois. Je suis tout, je suis rien. Mais je sais que je ne suis pas juste une jeune, pas juste une femme, pas juste une marxiste, pas juste une francophone etc. Je ne veux pas être catégorisé ou jugé. Je suis moi. Je suis Noémie Bussières.

JE SUIS : CITOYENNE DU MONDE

Pour moi c’est tout ce qui importe. Whatevs les mots qu’on prend pour se décrire. Je suis moi, je suis ce que  je suis, ce que j’ai toujours été et ce que je suis en train de devenir. Je suis en constante évolution. Les mots seuls ne suffisent. Tant que je vie mes principes, mes valeurs, mes opinions chaque jour et que je me fais confiance c’est tout ce qui importe.

Il faut peut-être se poser la question qui suis-je. Mais je crois qu’il est plus important de se demande QUI JE VEUX ÊTRE? Et qu’est-ce que JE VEUX FAIRE pour atteindre cet état.

Voilà. I guess que je ne pouvais pas m’empêcher de chialer sur mon blogue au moins une fois. Ma frustration de la vie devait paraître quelque part. Rappelez-vous de ceci par contre: soyez toujours fier de vous-mêmes, croyez en vous et ne vous laisser jamais marcher sur les pieds.  

« You’re are beautiful, no matter what they say ».

N.B.