Le 30 avril 2012
Premièrement, puisque le cours est une réforme en soit,
j’aimerais commencer avec le visionnement d’un vidéo sur notre système
d’éducation. C’est un « dessin adapté » d’une conférence de Sir Ken Robinson. Il dure une dizaine de minutes, mais il en
vaut vraiment la peine et fait réellement réfléchir sur l’éducation.
Voici
le vidéo : Changing Education Paradigms
Ensuite, on nous pose la question suivante : pourquoi
vous êtes-vous inscrites au cours? Pour commencer, il est certain que le
concept de cours en bloc m’a tout de suite plu, de même qu’avoir quatre profs
de disciplines différentes qui l’enseignent de façon non magistrale. Le fait de
pouvoir rencontrer toutes sortes de conférenciers et d’intellectuels qui ont
déjà réfléchi à la question du progrès a aussi joué sur ma décision. Finalement,
c’est surtout le sujet qui m’a incitée à embarquer dans cette aventure
« d’effervescence intellectuelle ». C’est plaisant d’étudier un enjeu
actuel important et avoir la chance de trouver des solutions et – je l’espère
bien – d’agir! L’idée d’un travail de communauté de recherche est, désolé le
terme, TRIPPANT.
J’ai
très hâte de voir la suite des choses et de participer à des discussions
animées!
Pour finir, on nous a posé une question assez intéressante,
mais surtout complexe : qu’est-ce que le progrès? Les premiers mots ou
synonymes qui me sont tout de suite venu à l’esprit ont été dépassement et
amélioration. Le mot dépassement parce que pour moi le progrès représente
l’élimination de barrières et de limites qui nous empêchent d’avancer. C’est le
dépassement de notre « ère de l’industrialisation ». D’après moi, il
est essentiel de comprendre que dans notre société capitaliste de consommation,
le progrès n’est PAS égal à la croissance exponentielle. Il faut lâcher cette
idée de production massive. L’accent ne doit pas être mis sur la quantité, mais
bien la qualité. J’ai aussi pensé au mot amélioration parce que pour moi le
progrès a une connotation positive : ça représente progresser et trouver des
solutions. C’est réfléchir des problèmes, pour ensuite les régler (en essayant
de ne pas en créer d’autres dans le processus). Je sais que ça peut parfois
être très négatif, mais j’essaie de l’entrevoir d’une perspective positive. Bizarrement,
je crois que le progrès est d’une certaine façon l’atteinte d’une
« stabilité ». Si on règle de gros problèmes mondiaux comme la famine
et la guerre, on atteint en quelque sorte une « stabilité ». De plus,
le progrès n’est pas seulement un concept, mais bien une réalité de tous les
jours avec laquelle nous devons vivre. Avec la mondialisation, c’est tout
autour de nous, c’est ce que l’on mange, ce que l’on respire, ce que l’on
touche, bref tout ce qui est relié aux sens (je me dois de citer Gabrielle
là-dessus). Mais une question continue de me chicoter : sommes nous
réellement sur le chemin du progrès, ou sommes-nous en train de régresser?
N.B.